Après 20 ans de lutte, ma compulsion sexuelle a enfin rencontré son match : la thérapie du Dr Miller. 

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Pendant plusieurs années, je ne pouvais pas arrêter d'être obsédé par le sexe. J'ai essayé la religion, les Sexaholics Anonymous et la volonté. Rien n'a aidé. J'étais convaincu que je serais un accro au sexe effrayant pour le reste de ma vie. J'étais un père de famille en public, mais en secret, je frappais à la porte d'étrangers que je rencontrais en ligne pour avoir des relations sexuelles. C'était comme si j'avais un loup-garou à l'intérieur, qui prenait le contrôle de mon esprit à chaque fois que j'avais des envies sexuelles. J'étais l'accro au sexe par excellence.

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J'ai été abusé sexuellement par un garçon plus âgé quand j'avais 5 ans, les abus ont continué pendant plusieurs années. 

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Plus tard dans la vie, dans la vingtaine, j'ai déménagé à l'étranger dans un pays où les étrangers n'étaient pas si faciles à intégrer. J'étais seul dans une grande ville.  Un jour, dans des toilettes publiques, le gars de l'urinoir voisin s'exhibait.  J'ai ressenti le rush de faire partie d'un frisson, et je suis devenu accro.   Après cela, j'ai commencé à visiter toutes les toilettes publiques de la grande ville à la recherche du même rush.  J'ai perdu tant d'heures à chercher des toilettes, debout à jamais devant les urinoirs.  J'ai commencé par regarder d'autres mecs s'exposer, mais bientôt je me suis exposé moi-même. J'étais déjà mariée à l'époque et je me sentais tellement honteuse de mon comportement.  J'aurais facilement pu être arrêté. 

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Je ne pouvais pas m'empêcher de penser à la précipitation, au sentiment de recherche de sensations fortes et d'aventure, c'était si puissant que j'ai commencé à arriver en retard aux rendez-vous, à rentrer tard le soir ou à quitter le travail pendant la journée parce que j'avais besoin de trouver des toilettes où je pouvais voir ou être vu.  J'étais compulsif, je ne pouvais pas contrôler mes envies. Ça empirait et ça affectait ma vie.  C'est à ce moment-là que le loup-garou a commencé sa propre vie. 

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Désespéré, j'ai trouvé Sexaholics Anonymous, c'était une bonne camaraderie où j'ai rencontré de bons amis avec la même lutte.  J'ai suivi les étapes, j'ai essayé d'être sobre mais la plus longue période que j'ai pu tenir était d'un mois seulement. Je ne pouvais tout simplement pas arrêter l'obsession.  J'ai tout essayé, appeler à rendre des comptes les partenaires SA, lire des livres religieux, même écrire mon nom avec un marqueur sur mon pénis pour avoir honte de le montrer à des inconnus.  Rien n'a fonctionné. 2 ans de SA n'aidaient pas tant que ça.

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Après une décennie à l'étranger, je suis retourné aux États-Unis, à ce moment-là, Internet était en plein essor, les smartphones, Craigslist et certaines applications de rencontres devenaient courants. Le loup-garou avait de la nourriture fraîche.

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J'ai commencé à lire des annonces personnelles sur Craigslist, puis à répondre à certaines et enfin à rencontrer des inconnus. Plus tard, j'ai posté mes propres annonces, perdu des heures et des heures à chercher une rencontre, j'ai rencontré tellement de mecs, parfois des couples aussi, que maintenant je ne me souviens plus. 

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 J'ai eu plusieurs partenaires sexuels en même temps.  Une fois, un ami sexuel m'a appelé pour me dire qu'il avait la gonorrhée, que je devais me faire tester. 

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J'ai juré de ne plus agir,  mais dans quelques semaines, j'étais de retour, ayant des relations sexuelles dans les hôtels, les voitures, les sentiers, la plage, les maisons, les vieux ponts abandonnés, les garages, même ma propre maison.  J'étais à nouveau hors de contrôle

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Après une rencontre sexuelle risquée, j'étais en colère contre moi-même pour avoir été incapable de dire non aux envies et d'avoir des relations sexuelles non protégées.  Le loup-garou devenait trop fort et j'avais désespérément besoin d'aide.  Je savais que je pouvais finir battu, volé ou assassiné. 

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En cherchant de l'aide sur Internet, j'ai découvert que la dépendance sexuelle pouvait être guérie, qu'une thérapie utilisée pour traiter le SSPT s'est avérée utile. 

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Puis j'ai trouvé le Dr Miller. 

 

Lorsque j'ai rencontré le Dr Miller, j'ai été soulagé de voir que je n'avais pas besoin d'expliquer en détail mon histoire de comportement sexuel honteux comme je le faisais chez Sexaholics Anonymous. J'avais seulement besoin de répondre à quelques questions très précises sur quoi, quand et comment.

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Avec une précision médico-légale, le Dr Miller a identifié deux sentiments à l'origine de ma compulsion sexuelle.  L'un était la solitude due au fait de vivre isolé dans un pays étranger, et l'autre était le sentiment de lien/de connexion associé au sexe qui découlait de mon expérience d'abus sexuel.

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En utilisant sa technique, le Dr Miller m'a aidé à dissocier le sentiment de liaison/connexion et le sexe dans mon cerveau. Après la thérapie, j'ai senti que l'obsession sexuelle était désactivée. J'ai ouvert les yeux et tout à coup le comportement de rencontrer des étrangers pour le sexe n'avait plus de sens du tout. "Qu'est-ce que j'ai fait !" Était ma première pensée. La balle en argent du Dr Miller avait mortellement touché le loup-garou, enfin ! Et j'ai retrouvé ma vie ! J'étais enfin libéré de la contrainte. 

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Lors d'une deuxième séance, nous avons abordé la solitude, après cela, l'étrange sentiment de solitude dans ma poitrine et dans mon esprit a disparu pour toujours. Plus besoin de fantasmer que le sexe amènera des amis, cela n'a plus de sens.

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Maintenant, je suis totalement libre de toute compulsion sexuelle, je n'ai pas besoin de rechercher des aventures sexuelles ou d'essayer d'être sexuel pour avoir de la compagnie. Oui, la libido est toujours là mais elle ne l'emporte pas sur mon bon sens. Le sexe est maintenant agréable, je n'ai plus peur du désir sexuel. Je l'apprécie maintenant selon mes propres termes, pas selon les termes d'un loup-garou. La lutte est enfin terminée, et je me sens tout simplement bien et heureux.